Les Veillées Festives
BÂTISSEURS D’AVENIR
Les Veillées Festives du Petit Théâtre du Nord est un spectacle théâtral entremêlant le conte, la chanson, les souvenirs d’antan et l’histoire des Laurentides. Il s’agit d’une véritable courtepointe brodée par un collectif d’auteurs et d’autrices qui offrent chaque année de nouveaux textes inédits, donnant l’impression de se faire raconter des histoires comme dans l’temps quand on était petits.
Bâtisseurs d’avenir est un hommage aux industries et entreprises qui ont façonné notre région. Ces manufactures qui ont vu plusieurs générations traverser leurs portes, ces fabriques qui ont changé le cours de bien des vies ou encore ces usines qui désormais, exercent une influence à travers le monde. Pensons à la Général Motors de Boisbriand, les papiers Rolland de St-Jérôme ou les pianos Lesage de Sainte-Thérèse et bien d’autres encore!
Les jeudis, vendredis et samedis, du 30 novembre au 16 décembre 2023!
Le spectacle est d’une durée de 2 h, avec entracte. Un service de bar et de rafraichissements sera ouvert et l’aménagement de la salle permettra de consommer votre breuvage lors du spectacle.
Âge suggéré, 14 ans et +
Textes
Geneviève Bélisle, Jonathan Caron, Marianne Dansereau et Robert Lalonde
Mise en scène
Sébastien Gauthier
Interprètes
Henri Chassé, Mélanie St-Laurent, Catherine Paquin-Béchard et Rosalie Daoust
Direction musicale
Benoît Archambault
Équipe de production
DÉCORS Laurianne Gagnon COSTUMES Rosemarie Levasseur ÉCLAIRAGES Luc Prairie VIDÉOS Emmanuel Grangé CONSULTANTE CHORÉGRAPHIQUE Marie-Josée Tremblay ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE & RÉGIE William Lépine DIRECTION TECHNIQUE Ghislain Dufour DIRECTION DE PRODUCTION David Brazeau
EXTRAITS DE TEXTE
« Peu se souviennent de la fameuse page blanche datant d’avant le surgissement fracassant de l’ordinateur, la magique et satanée page blanche, vorace buveuse d’encre, dépositrice aussi bien de chefs-d’œuvre littéraires que de délires amoureux, de faire-part de noces et de chroniques nécrologiques dans des journaux qui tachaient les doigts comme un sang de calmar. »
– Ma Smith Corona, mon beau-père et le papier Rolland de Robert Lalonde
« En arrivant sur place, c’est le chaos. Des policiers pis des militaires essayent de maintenir un cordon de sécurité autour d’un immense cratère qui doit faire 75 pieds de diamètre. George cherche l’avion. Mais dans le trou, tout ce qu’y voit, c’est des milliers de bouts de métal éparpillés qui brûlent. Y parcourt la scène des yeux comme pour chercher un signe de vie, quelque chose qui pourrait nourrir son espoir. »
– Choisir de faire du beau de Geneviève Bélisle
« J’étais déjà dans le fond de l’entrepôt. Couchée sur le dos en dessous d’un piano à queue. Je regardais le ventre de l’instrument. La caisse de résonance était en bois pâle, quasiment blond, ça me faisait penser au poil de mon chat. Je suis tout de suite tombée en amour. « Grand-maman ! C’est celui-là ! C’est ce piano-là que je veux ! »
– La corde qui cèdera jamais de Marianne Dansereau
« En traçant les pourtours de la flamme, je sens comme une chaleur qui vient soudainement me chatouiller par derrière. Weird. Je me retourne, pis derrière le buisson, dans une maison ben chaleureuse, pas très loin, j’entrevois quèque chose comme un immense souper festif. Une dinde, des atocas, un immense sapin tout illuminé. Une dame aux cheveux d’or, aux yeux cristallins. Pis… Heille minute ! Ça ressemble drôlement à la résidence de Madame Pompidou, ça ! Même vibe, en fait…
Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire au juste ? Qu’est-ce que Madame Pompidou essaie de me dire ? »
– Le plan Bouchard de Jonathan Caron
Tout le monde en parle !
«Bâtisseurs d’avenir», ou le charme d’une nouvelle tradition
«Les transitions fluides entre les contes et les agréables numéros musicaux donnent d’ailleurs une allure particulièrement unie au spectacle. D’autant que les medleys de chansons, souvent interprétés en mélodieux choeurs, sont choisis pour leurs thématiques similaires.» – Marie Labrecque, Le Devoir
Contes, théâtre et chansons pour une magnifique Veillée Festive
« Une formule appréciée par les spectateurs, qui se sont montré attentifs et charmés par cet hommage au théâtre populaire et moderne. Durant les deux heures que dure le spectacle, l’horloge semble s’être arrêtée car la troupe ne nous laisse aucun répit.» – Reine Côté
