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Les envahisseurs

de François Archambault, Francis Monty, Marie-Christine Lê-Huu, Nico Gagnon et Simon Boudreault

2005

Les déboires d’un citadin aux prises avec les vices de la banlieue

Juin – Août 2005 au 1000, chemin du Plan Bouchard, Blainville

En juin 2006 au Théâtre Lionel-Groulx (Odyscène), puis en tournée dans plusieurs salles à travers le Québec en 2006–2007

Mise en scène
de Benoît Vermeulen

Interprètes
Luc Bourgeois, Louise Cardinal, Sébastien Gauthier et Mélanie St-Laurent.

Équipe de production 
Décors Jonas Veroff Bouchard / Costumes Valérie Gomes / Éclairages Valérie Lefrançois / Son et musique René Cardinal / Assistance à la mise en scène et régie Karine Chartrand / Direction de production Emmanuelle Nappert / Direction technique Julie Touchette.

Extrait texte

THÉRÈSE
Tiens bon. On va aller te faire un bon Quick chaud.

(Jérôme et Thérèse installent Réal dans son fauteuil puis ils sortent, laissant Réal seul dans son salon.)

RÉAL (Au public.)
En les voyant sortir, j’ai pensé que j’étais sauvé…

(Jérôme entre en scène avec une bouteille de Windex.)

RÉAL
Mais en réalité ils étaient parti pour ne plus jamais partir !

JÉRÔME
Ouan ben mon Réal, je ferai pas ça à tous les jours, mais là je t’ai coupé ton gazon, lavé ta voiture, coupé ta haie, vérifié le PH de ta piscine pis nettoyé ton stop. Je sais pas si t’as remarqué, mais t’as un beau stop sur ton terrain, mon maudit chanceux. T’as juste à mettre un peu de Windex pis, tu vas voir, ça te donne un rouge pétant de santé qui met en valeur le vert de ton gazon !

(Il sort. Thérèse s’approche lentement de Réal.)

THÉRÈSE (Au public.)
Bon. Comment pouvoir l’approcher sans l’effrayer. C’est un homme blessé, une bête repliée dans sa tanière, c’est mon devoir de lui venir en aide, mais prudence est le mot d’ordre. Après tout, je suis une femme et il est un homme… Tout est possible. (À Réal.) Bonjour, Réal. C’est Thérèse. Ta voisine. Que la brise est fraîche aujourd’hui, non ? Que-cé je dis, là, moi. Bon, qu’est-ce que je pourrais bien faire pour t’aider ? Il serait temps qu’on déballe tes boîtes, non ? Écoute, si tu clignes des yeux, je vais prendre ça pour un oui, oké ? (Elle le regarde et attend qu’il cligne des yeux. Au bout d’un moment, il finit par cligner des yeux.) Super !

(Elle sort avec une boîte. Jérôme entre avec un seau de peinture et un rouleau.)

JÉRÔME
Je vais te refaire la peinture dans ta chambre. Ça va faire du bien. C’est un beau vert. La couleur de l’espoir !

(Thérèse entre, prend une autre boîte et la sort.)

THÉRÈSE
C’est la même couleur que notre chambre à coucher. Tu vas voir, c’est ben reposant, le vert. C’est comme si tu prenais un petit somme sur ta pelouse. Ça apaise.

Salle de presse

« Luc Bourgeois incarne une bibitte du plateau d’une jouissive pédanterie. Le jeu survolté de Mélanie St-Laurent, en fofolle libidineuse, pourrait rappeler celui de Sylvie Moreau dans Catherine ou Camping sauvage. Sébastien Gauthier ne donne pas sa place dans le rôle de Jérôme, prototype parfait du ti-tough au cœur tendre. Quant à Louise Cardinal, elle fait le caméléon en interprétant avec une égale justesse tous les rôles secondaires de la pièce… »

— Ève Dumas, journal La Presse

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Salle de presse

« Dans cette comédie au rythme soutenu, à aucun moment, la tension ne baisse et jamais cette charge effrénée n’ennuie. »

— Hervé Guay, journal Le Devoir

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Salle de presse

« Un spectacle parfait »

— Sylvain Lauzon, Journal de Montréal

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